segunda-feira, 27 de fevereiro de 2012

Le trompettiste Maurice André est mort


Maurice André, trompettiste classique de renommée mondiale qui a redonné ses lettres de noblesse à un instrument parfois mal aimé, a rendu son dernier souffle dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 78 ans, laissant une oeuvre à la fois virtuose et populaire.
Né le 21 mai 1933 à Rochebelle, près d'Alès (Gard), Maurice André a travaillé à la mine dans son adolescence avant de devenir le maître incontesté de la trompette à partir des années 50, jouant et enregistrant avec les plus grandS chefs d'orchestre jusqu'au début des années 2000.
Il est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'hôpital de Bayonne, près d'Urrugne (Pyrénées-Atlantiques) où il résidait. Sa famille n'a pas souhaité communiquer les causes de son décès.
Initié par son père, un passionné de musique classique qui fut son premier professeur, Maurice André a intégré le Conservatoire de Paris en 1951, à l'âge de 18 ans, première étape d'une carrière jalonnée de prix et de récompenses.
Doué, le jeune homme au souffle inépuisable s'impose rapidement comme la figure de proue d'une brillante école française en tant que soliste aux concerts de l'orchestre de Robert Lamoureux et à l'orchestre philharmonique de l'ORTF.
Sa carrière internationale décolle en 1963 quand le virtuose, déjà vainqueur du concours de Genève en 1954, remporte le prestigieux concours international de Munich. Il n'a que 30 ans et sa renommée dépasse désormais les frontières.
Loué pour sa délicatesse, le musicien a donné une popularité nouvelle à son instrument, en introduisant la trompette piccolo pour le répertoire baroque, en revisitant des partitions classiques et en incitant des compositeurs à écrire pour son instrument, comme André Jolivet, Marcel Landowski ou Henri Tomasi.
"Il a permis la renaissance d'un grand répertoire de la trompette", indique à l'AFP son disciple, Guy Touvron, auteur d'une biographie en 2003 intitulée "Une trompette pour la renommée" (éditions du Rocher).
Maurice André a également toujours eu à coeur de transmettre son art, en tant que professeur au Conservatoire de Paris jusqu'en 1978, où il a formé plus de cent trompettistes, mais aussi au grand public, grâce à l'émission de télévision "Le grand échiquier" à laquelle il participe deux fois.
Sa discographie comprend plus de 250 disques dont des dizaines d'or et de platine, mêlant des registres variés.
"La trompette est un instrument difficile", constatait-il dans les colonnes du Monde en 2003.
"Elle suscite des réactions ambivalentes, elle qui a gardé son usage guerrier, le goût du triomphe et de la parade, de ses origines bibliques l'image de l'Apocalypse. Mais elle sait aussi faire danser les filles dans les bals populaires!", ajoutait celui qui s'est vu décerner trois Victoires de la musique classique et la Légion d'honneur.
Fatigué mais toujours enthousiaste, Maurice André, dont les enfants Béatrice et Nicolas sont également musiciens, avait organisé sa grande tournée d'adieux à travers la France en 2004, même s'il a ensuite rejoué ponctuellement.
Retiré au Pays basque depuis les années 90, d'abord à Saint-Jean-de-Luz puis à Urrugne, ce passionné de sculpture sur bois s'y faisait "très discret", ne participant pas à la vie publique localement, a précisé dimanche la municipalité de Saint-Jean-de-Luz.
Sa famille n'était pas en mesure de dire dimanche où et quand auront lieu ses obsèques, précisant simplement qu'elles se dérouleraient dans l'intimité.

quarta-feira, 22 de fevereiro de 2012

O Alfabeto Russo

alfabeto russo (русский алфавит, русская азбука) na sua forma atual com 33 letras existe desde 1918, apesar que oficialmente até 1942, era considerado apenas com 32 letras pois o E e Ё era considerado a mesma letra só que com versões diferentes.
Cirilo - Criador do Alfabeto CirílicoPor volta 863 os irmãos Cirilo (Кирил) e Metódio (Мефодий), sobre as ordens do Imperador Bizantino Miguel III (Михаил III) estruturaram o alfabeto para a língua eslava. A distribuição e expansão do alfabeto cirílico está associada principalmente as atividades de uma escola búlgara (depois de Cirilo e Metódio). Na Bulgária, o rei Santo Boris em 860 se converteu ao cristianismo e a Bulgária se tornou o centro de propagação da literatura eslava. Com isso foi criada a primeira Escola de Livro Eslava (Преславская книжная школа), a partir daí eles começaram a reescrever os originais dos livros litúrgicos do Cirilo e a fazer as novas traduções eslavas da língua grega, e assim surgem os trabalhos originais em língua eslava antiga. Mas tarde, o idioma eslavo entra na Sérvia, e no final do século X se torna a língua oficial da Igreja na Rus Kievana.
O alfabeto eslavônico (também chamado de velho-eslavo ou cirílico) foi composto principalmente com caracteres gregos, adicionando-se algumas letras hebraícas e árabes. Esse alfabeto primitivo contava com 46 letras, mas no russo ficaram até a revolução de 1917, somente 35 (na verdade eram 37 letras) que consiste em: А, Б, В, Г, Д, Е, (Ё não era considerada como uma letra separada), Ж, З, И, (Й não foi considerada como uma letra separada), І, К, Л, М, Н, О, П, Р, С, Т, У, Ф, Х, Ц, Ч, Ш, Щ, Ъ, Ы, Ь, Ѣ, Э, Ю, Я, Ѳ, Ѵ. A última letra entrou no alfabeto russo, mas de fato a sua utilização quase desapareceu, e ela entrava somente em algumas palavras.
A última reforma importante do alfabeto russo foi realizada entre 1917-1918 e suprimiu ainda mais duas letras que resultou em seu alfabeto atual com 33 letras. Este alfabeto ficou também como base para a escrita da maioria dos idiomas da ex-União Soviética, cuja escrita até o início do século XX estava ausente ou foi substituída pela autoridade soviética.

Alfabeto Cirílico

Letra Russa ImpressaPronúncia em russoPronúncia em portuguêsSom na leitura
АаааA – Árvore
БббэbeB – Bolsa
ВввэveV – Vida
ГггэgeG – Gato
ДддэdeD – Domingo
ЕееieIE – colHEr
ЁёёioIO – IOgurte
ЖжжэjeJ – Jornal
ЗззэzeZ – Zero
ИииiI – inimIgo
ЙйИ краткоеi breveI que parece que fica cortado no meio
КккаkaK – Casa
ЛлэлélL – Lâmina
МмэмemM – Mamãe
НнэнenN – Navio
Оооoô (sílaba tônica), a fraco (sílaba átona)
ПппэpeP – Página
РрэрerR – pRato
СсэсesS – Sapato
ТттэteT – Tarde
УууuU – Único
ФфэфéfêF – Família
ХххаkhaH – hehehe, não tem equivalente em português
ЦццэtseTs – TSunami
ЧччэtcheTch – TCHeco
ШшшаchaCh – CHaruto
ЩщщаchtchaCh +Tch – não tem equivalente em português
ътвёрдый знакtviordêi znakUm sinal de separação breve (separa BCБ e Д de EËЮ e Я)
ыыêEntre E e I – não tem equivalente em português
ьмягкий знакmiakhkii znakO sinal brando que faz suave consoante anterior, em português mesmo efeito faz letra h – colher
ЭээeE – Eco
ЮююiuIU – IUca (ditongo)
ЯяяiaIA – malHAr (ditongo)

Alfabeto Cirílico Cursivo

Aqui também as letras cirilicas em sua forma cursiva. Você ainda pode clicar na foto e baixar o alfabeto russo em alta resolução.
Alfabeto Cirílico Russo

Combien de temps faut-il pour apprendre une langue étrangère ?


Autrement dit de savoir quand tu seras concrètement capable de réserver ta chambre d’hôtel à Rome par téléphone ou de lire les frères Karamazov dans le texte (tu as vu, je suis sympa, je fais semblant de ne pas savoir que toi tu veux juste être capable de draguer des autochtones).
Ces trois exemples de situations montre bien que la question n’est pas facile à régler car elles ne demandent pas du tout le même niveau (mais alors pas du tout).
Commençons pas clarifier le temps que ça ne vas PAS te prendre si tu suis mes conseils : l’expérience des l’apprentissage des langues qu’on a tous en commun, c’est l’école. Pour la plupart des gens, ça se résume à 7 ans pour être au final tout juste capable de raconter ses vacances à un pote sous forme de lettre ou d’expliquer péniblement en 300 mots pourquoi les voyages forment la jeunesse et pourquoi la tolérance c’est bien. Oublie ça, tu as besoin de beaucoup moins pour atteindre bien plus.
La variété des buts est assez grande, pour simplifier on va dire un bon petit niveau ou tu es vraiment capable de dire tout ce que tu veux sans avoir l’impression de parler comme un gosse et où tu comprends presque tout sans efforts (séries, livres, discussions, conversations téléphoniques etc).
La variété des facteurs qui influent sur le temps que ça va te prendre est tout aussi grande : le temps passé par jour, ta régularité, la qualité du matériel et des méthodes, la diversité des supports et activités etc.
Note que cet article est fortement lié au premier en ce sens que tenir le rythme quotidien est l’élément le plus déterminant de tous dans ta réussite. Tu peux avoir la meilleure méthode du monde, si tu n’es pas régulier, tu ne vas pas progresser. Pire, si arrêtes de bosser pendant un mois, tu ne perds pas qu’un mois, mais plutôt trois car tu vas avoir oublié beaucoup. Je reviendrais dans un autre article sur l’importance de la régularité mais pour utiliser une métaphore de geek, le cerveau est comme les vieilles batteries, il faut respecter les cycles de charge sinon tu bousilles tout.
Ces bases posées, rentrons dans le vif du sujet, ce que tu voulais savoir : Sauras-tu parler tamoul dans 6 mois ? Ah, pas le tamoul ? Bon le pachtoune alors. Le pachtoune non plus ? Nondidjou ! Bon ben ce que tu veux alors, on va pas commencer à s’embrouiller pour ça.
n fait il y a des mecs au département d’état américain qui se sont penchés sur la question il y a quelques années et ont fini par classifier les langues en 5 catégories. Ces mecs ont formé la fine fleur des diplomates américains et en ont tiré les évaluations qui suivent. Tu pourras arguer que tout ça porte sur des locuteurs natifs de l’anglais et que du coup ce n’est pas valable pour ta pomme. Ben moi je te réponds que ce qui est valables pour eux l’est aussi pour toi, l’anglais faisant partie des 3 langues les plus proches du français. Note que ces chiffres sont une estimation  moyenne et que ça peut durer un peu plus ou un peu moins longtemps.
J’ai pris comme base 2 heures de boulot par jour, vu que je t’avais dégagé 2h30 de temps retrouvé (aucun rapport avec Proust) que tu n’utilisais pas dans combien de temps ?ça me semble raisonnable.
Groupe I : 600 heures (soit environ 10 mois à raison de 2 heures par jour)
Afrikaans
Catalan
Danois
Néerlandais
Anglais
Italien
Norvégien
Portugais
Roumain
Espagnol
Suédois

Groupe II : 750 heures (soit environ 1 ans à raison de 2 heures par jour)
Allemand

Groupe III : 900 heures (soit environ 1 ans et 3 mois à raison de 2 heures par jour)
Indonésien
Javanais
Jumieka
Malais
Swahili

Groupe IV : 1100 heures (soit environ 18 mois à raison de 2 heures par jour). Les langues marquées d’un astérisque sont en fait plus difficiles que les langues du groupe IV et sont quelque part à mi-chemin entre les groupes IV et V.
Albanais
Amharique (Éthiopien)
Arménien
Azéri
Biélorusse
Bengali
Bosniaque
Bulgare
Birman
Cebuano
Croate
Tchèque
*Dzongkha
*Estonien
*Finnois
*Géorgien
Grec
Gujarati
Hébreux
Hindi
*Hongrois
Islandais
Ilocano
Irlandais
Kannada
Kazakhe
Kurde
Kirghiz
Khmer
Laotien
Letton
Lituanien
Macédonien
Marathi
Népalais
Pachtoune
Persan (Dari, Farsi, Tajik)
Polonais
Penjabi
Russe
Serbe
Slovaque
Slovène
Somalien
Tagalog
Tamil
Telugu
Tetum
*Thaïlandais
Turque
Turkmène
Ukrainien
Ourdou
Ouzbek
*Vietnamien
Xhosa
Zoulou

Groupe V : 2200 heures (soit environ 3 ans à raison de 2 heures par jour)
Arabe
Cantonais
Japonais
Coréen
Mandarin
Mongole
Taiwanais (Hokkien Min Nan)
Wu


quinta-feira, 16 de fevereiro de 2012

Cardeal Giuseppe Mezzofanti, o maior poliglota da história.

Cardeal Giuseppe Mezzofanti

O poeta latino Ênio (século II a.C.) conhecia três línguas: latim, grego e osco. Dizia possuir três almas. Imaginem quantas dezenas de almas deveria ter o cardeal Giuseppe Mezzofanti, um dos mais notáveis poliglotas de todos os tempos. Ele entrou para a história dos recordes por conhecer perfeitamente 56 idiomas, balbuciar mais outros 22, falar infinidade de dialetos e conseguir traduzir umas 114 línguas. Só poderia ser um gênio, sem sombra de dúvida, pensa a quase absoluta maioria das pessoas. Mas será que para atingir tal capacidade não se depende também de circunstâncias favoráveis? 

A maioria dos autores de artigos e livros sobre o cardeal Mezzofanti aborda-o como um gênio, um “iluminado”. Afinal de contas, como podemos explicar a capacidade surpreendente de Giuseppe para aprender tantas línguas? Mas, a princípio, nada é impossível para ninguém, inclusive para as pessoas comuns se conseguirem “ativar”seus potenciais “adormecidos”. Se a inteligência e a paciência ajudam, o ambiente é mais determinante ainda.
E tudo influenciou - inteligência e ambiente- para que Mezzofanti acabasse tornando-se o mais prestigiado poliglota da história. Afinal de contas, ele tinha imensa capacidade de memória, força de vontade, ambiente tranquilo e propício para dedicar-se de corpo e alma ao estudo de línguas e, certamente, a nada desprezível ajuda de “Deus” o qual representava na Terra como religioso.
Giuseppe Mezzofanti nasceu em 1774 na cidade italiana de Bolonha. Sua família era pobre. Desde cedo, seu pai desejava que Giuseppe viesse a tornar-se artesão. Mas um padre descobriu no menino aptidões notáveis para o estudo e levou-o para uma escola eclesiástica. Com o passar dos anos, Mezzofanti entrou para o seminário episcopal, onde notabilizou-se por sua prodigiosa e surpreendente memória. Era capaz de ler uma página inteira de um livro em latim de São João Crisóstomo e de recitá-la inteira sem olhar para o texto.
Nesse mesmo tempo, passou a estudar línguas. No começo, latim e grego, idiomas ensinados dentro do circuito eclesiástico. Depois, foi colecionando conhecimentos de outras línguas, uma a uma, às dezenas, tal como um “playboy” conquista uma legião de amantes.
Depois de ordenado padre em 1797, passou a trabalhar como professor de árabe na Universidade de Bolonha. Levava uma vida tranquila e voltada ao estudo de idiomas. Nem as turbulências de seu tempo chegaram a atrapalhar sua tranquilidade. Napoleão Bonaparte invadiu a Itália e a pacata Bolonha escutou o barulho cadenciado das botas dos soldados do imperador francês marchando por suas ruas. Mas foi por pouco tempo. O padre não sofreu com as auguras da invasão a não ser um breve afastamento de suas funções de professor da universidade por negar-se a prestar juramento a Napoleão. Os austríacos retomaram a cidade e Giuseppe foi reconduzido ao cargo onde voltou a ensinar grego e línguas orientais.
Ocupou os cargos de conservador da biblioteca municipal e de reitor da universidade de Bolonha. Recebera convites para lecionar em Florença, Roma e Viena do Grão-Duque da Toscana, do Papa Pio VII e do imperador austríaco Francisco I respectivamente, mas nada levava Mezzofanti a deixar sua bucólica Bolonha. Porém, em 1832, o Papa Gregório XVI o nomeou conservador da Biblioteca do Vaticano. Para lá, mudou-se Giuseppe e, seis anos depois, foi-lhe conferido o título de cardeal.
Na vizinha Roma (o Vaticano ocupa meio quilômetro quadrado no centro da capital italiana), o cardeal trabalhou também como professor do Colégio da Propaganda, uma instituição onde estudavam alunos vindos dos mais variados países. Perfeito para Mezzofanti treinar diariamente seu conhecimento de línguas. Seu passatempo predileto era passear pelo pátio do colégio e conversar com os alunos em seus idiomas pátrios.
Giuseppe era visitado frequentemente por embaixadores, literários, nobres, refugiados políticos com os quais exercitava seu conhecimento de idiomas, para espanto dos próprios falantes admirados pela perfeição da pronúncia, vocabulário e correção sintática daquele cardeal.
Falando em polonês com o czar da Rússia, Nicolau, Mezzofanti chegou a lhe corrigir discretamente pequenos erros de gramática cometidos pelo monarca naquele idioma. Com o poeta inglês Byron, palestrava em grego erudito. Já no encontro com o imperador austríaco Francisco I, tagarelava em croata, língua da atual Croácia, república que pertencia à Iugoslávia poucos anos atrás. Já com seu amigo francês A. Manavit, dirigia-se em provençal, idioma outrora muito difundido no sul daquele país.
Manavit escreveu um livro sobre a vida de Mezzofanti que recebeu o título de “Esquisse Historique sur le Cardinal Mezzofanti” (Resumo Histórico sobre a Vida do Cardeal Mezzofanti). A obra foi publicada em 1853, quatro anos depois da morte do poliglota.
Neste livro, Manavit conta que, em 1843, um conselheiro de Estado Russo chamado Muravief interrogou Mezzofanti sobre o número de línguas que conhecia. O cardeal respondeu-lhe escrevendo a palavra “Deus”em 56 idiomas. Já em 1846, de acordo com outro relato da época, o cardeal já se expressava em 78 línguas, inclusive algumas de índios norte americanos, de africanos e de ciganos.
Torre de Babel

E Mezzofanti não era desses abobados que se dizem falantes de dezenas de idiomas, mas que, na realidade, só conhecem uma meia dúzia de frases básicas memorizadas das línguas mais exóticas e desconhecidas do público com as quais tentam passar-se por poliglotas perante os leigos e que se embasbacam todo quando deparam-se com algum estrangeiro que lhes interroga no idioma que supostamente dizem que conhecem perfeitamente. As línguas são complexas. Conhecer um idioma estrangeiro com profundidade é obra de uma vida inteira dedicada aos estudos. Por isso, quando alguém se diz poliglota, deve-se olhar com desconfiança. Não é impossível ser poliglota e dominar dezenas de idiomas com alguma perfeição. Apenas que, para chegar a esse resultado, necessita-se de estudo e viagens. Sim, viagens. Afinal, Charles Berlitz, neto do fundador da conceituada escola de idiomas Berlitz e autor de livros sobre assuntos misteriosos como “O Triângulo das Bermudas”, “As Línguas do Mundo”, “Atlântida”, “1999- O ano do fim do Mundo”, entre outros, conhece 50 idiomas. Mas para alcançar tal façanha, Berlitz viveu em muitos países do mundo onde aplicou na prática o que aprendia em estudo metódico e aplicado. Porém pergunto-me: será que ele é capaz que escrever uma crônica qualquer com a perfeição que tem ao escrever em sua própria língua materna, nos 50 idiomas que diz conhecer? 
Mas Mezzofanti era alguém excepcional. Falava e escrevia nas mais diversas línguas com perfeição notável. Inúmeros estrangeiros comprovaram seu domínio pródigo com os idiomas. Porém vale lembrar que o cardeal só dedicou-se exclusivamente a ensinar e aprender línguas. Portanto, não há motivo para espanto. Passava todo o tempo livre que dispunha, entre uma aula e outra, para viver enclausurado numa biblioteca estudando. Possuía força de vontade monumental para “devorar”os manuais, dicionários e gramáticas que lhe caíssem às mãos. Além disso, vivia num ambiente de muita tranquilidade e era sustentado pela igreja. Não tinha outras preocupações na vida a não ser seus estudos. Não é de se espantar que tenha conseguido tão surpreendente capacidade intelectual nessa área de conhecimento.
E nem precisou viver em outros países para aprender e aperfeiçoar idiomas. Giuseppe nunca ausentou-se da Itália. Viveu em Bolonha e Roma (Vaticano). Viajou apenas a Modena, Livorno e Pisa, onde o cardeal visitou sinagogas com o único objetivo de escutar a entonação do hebraico falado pelos rabinos. Quer dizer, o poliglota não perdia qualquer oportunidade para escutar ou conservar, em seus próprios idiomas, com estrangeiros que morassem ou estivessem de passagem pela Itália.
Apesar do grande conhecimento em línguas, Mezzofanti não deixou nenhuma obra escrita sobre o assunto. O único trabalho de sua autoria que ficou para a posteridade foi um elogio em latim para seu professor de grego, Emmanuelle d’Aponte. Ele escreveu inúmeros outros trabalhos, mas, por julgá-los imperfeitos, queimou-os.
O cardeal tinha um aluno preferido- o abade Menarelli, seu sobrinho, filho de sua irmã. Talvez a ele, Mezzofanti tivesse transmitido os segredos de como aprender tantas línguas com eficiência e conhecimento de seu método chegasse até hoje. Mas Menarelli morreu muito moço.
No livro de Manavit, abordaram-se superficialmente as teorias de Mezzofanti a respeito da origem e do parentesco comum entre quase todas as línguas do mundo. Será que o famoso cardeal acreditava na existência da ‘Lingua Mater’? Hoje essa idéia foi abandonada pela ciência linguística, mas, com os relatos do cardeal, talvez o caminho para a solução desse enigma ainda poderia ter prosseguimento para os pesquisadores que se enveredassem por esse assunto.
Se o cardeal não tivesse ateado fogo em seus manuscritos, talvez hoje pudéssemos conhecer mais detalhes sobre a trajetória desse poliglota sucedido. No entanto, conforme relata o biógrafo Manavit, sabe-se pelo menos que um de seus métodos principais era concentrar-se exclusivamente no estudo de uma língua por vez para que tal esforço resultasse na possibilidade de o estudante, ao dormir, só sonhar falando no idioma que está aprendendo. Pelo visto, método de concentração profunda. 
E num dia de 1849 a morte veio a Mezzofanti através de uma doença que lhe havia atingido o cérebro. No final da vida, das dezenas de idiomas que conhecia, Giuseppe já não falava quase mais nada a não ser “Romani”, idioma cigano, que estudou alguns anos antes da fatalidade. Tinha certa predileção por aquele idioma exótico, de bela sonoridade, falado por um povo misterioso de andarilhos sobre o qual fala-se de seus encantos e mistérios. E o notável poliglota Mezzofanti falou suas últimas palavras em romani, para espanto de quem o conheceu e surpreendeu-se com um homem que se tornou a personificação viva da Torre de Babel.