terça-feira, 11 de janeiro de 2011

Salvem o Cinema Belas Artes em São Paulo.

Após 68 anos, Belas Artes vai fechar as portas em São Paulo

ANA PAULA SOUSA
DE SÃO PAULO

O Belas Artes, um dos mais antigos cinemas de São Paulo, se prepara para as últimas sessões. No dia 30 de dezembro, uma notificação judicial avisou: o imóvel, na esquina da avenida Paulista com a rua da Consolação, tem de ser entregue até fevereiro.

CINEFILIA

A tradição cinéfila do espaço firmou-se na década de 70. O cinema pertencia ao grupo francês Gaumont que, além de exibidor e distribuidor, era produtor de cineastas autorais, como Fellini e Antonioni.
Na década de 80, foram muitos os cineastas brasileiros a escolher o Belas Artes como tela preferencial para suas estreias e foram muitos os espectadores a formar filas na Paulista, para conseguir um lugar nas sessões de "Daunbailó", de Jim Jarmusch, e "Terra dos Bravos", de Laurie Anderson.
Para evitar que toda essa memória se esvaia do dia para a noite, Sturm fará, a partir do dia 14, duas retrospectivas. Uma trará clássicos do cinema. Outra, clássicos do Belas Artes. E não é só: "Meu compromisso é abrir outro cinema do mesmo tipo. Já tenho lugares em vista."

Fonte: Folha de São Paulo


Infelizmente São Paulo vai perder um ponto especial para o cinema. Os verdadeiros amantes do cinema estão cansados de salas como as da Cinemark, onde impera o cinema comercial, americano. O Cine Belas artes era um espaço alternativo, do bom cinema de arte e especialmente para o cinema Europeu .Bem, que algum empresário ou mesmo o poder público pudesse interferir , e mudar os rumos dessa situação. O diretor do Cine Belas artes pode até ter um novo ponto, mas o Belas artes entre a Consolação e a Paulista era tradiciponal , as pessoas no Brasil simplesmente ignoram um patrimônio cultural como o Cinema Belas artes, lamentável.

segunda-feira, 10 de janeiro de 2011

Le Jardin de Epicure

C.K. : « Epicure est un philosophe assez célèbre, on l’imagine athée et vivant dans la luxure… »

Alexis MASSON : « L’image populaire que l’on se fait d’Epicure est le résultat des dénigrements de ses adversaires. En réalité, Epicure est très éloigné de cette image. Il est très loin de s’adonner à tous les plaisirs, au contraire, c’est un ascète. Il pense que le désir est le signe d’un manque qui vient troubler l’âme. Il faut donc se limiter au strict nécessaire, il ne faut écouter que ses besoins. Ensuite, Epicure est loin d’être athée. Au contraire, le consensus général des hommes concernant l’existence des dieux lui fait dire que ce doit être une vérité innée. Il encourage même le culte des dieux. »

C.K. : « Pourquoi Epicure parle t-il des « dieux » au pluriel ? Pourquoi est-il polythéiste alors que les autres philosophes que nous avons étudié précédemment (Xénophane, Anaxagore, Platon, Aristote) tendaient vers le monothéisme ? »

A.M. : « Epicure représente une régression dans la méthodologie philosophique. Les philosophes qui le précédent ont tenté de penser le divin de manière totalement rationnelle, indépendamment des opinions et des mythes. Epicure au contraire part de l’opinion commune, il tente simplement de supprimer ce qu’il croit être des incohérences dans les opinions. »

C.K. : « Quelles incohérences croit-il discerner ? Que sont les dieux d’après Epicure ? »

A.M. : « Epicure constate que ce sur quoi toutes les opinions s’accordent, c’est que les dieux sont bienheureux et immortels. C’est là toute la différence entre la condition humaine et la condition divine : les hommes, eux, sont souffrants et mortels. En revanche, les dieux et les hommes sont semblables en forme, les dieux sont des esprits, ayant un corps très subtil, mais la même forme que les hommes. Ils ne sont visibles que par l’esprit et se manifestent dans les rêves. Alors que Xénophane critiquait violemment l’imagination des hommes qui attribuent des caractères anthropomorphiques au divin, Epicure pense au contraire que l’opinion et l’imagination communes sont une source de vérité. Par contre, Epicure rejette l’idée que les dieux interviennent dans les affaires humaines, à la différence d’ailleurs des philosophes qui le précèdent. Son argument est le suivant : les dieux sont bienheureux ; or s’ils intervenaient dans les affaires humaines ils auraient de l’inquiétude, de la colère, etc. ; donc les dieux n’interviennent pas dans les affaires humaines. Epicure rejette l’idée que les dieux aient créé l’univers pour le bien des hommes : pour preuve, l’existence omniprésente du mal. Si les dieux sont tout-puissants et bon, alors comment expliquer le mal ? Et si les dieux sont bienheureux, pour quelle raison aurait-il pu vouloir créé l’univers ? D’après Epicure, il y a là une série de contradiction dans l’idée que les dieux sont providentiels et bons : au contraire, pour être bienheureux, les dieux ne doivent s’occuper que d’eux-mêmes. »

C.K. : « Si d’après Epicure le mal contredit la bonté et la puissance du divin, quelle réponse apportent les chrétiens ? »

A.M. : « Les chrétiens apportent une réponse complexe mais intéressante, fondée sur le concept d’amour. Epicure a raison de dire que le divin n’a aucune raison de créé l’univers, il ne souffre d’aucun manque, il est bienheureux. Mais Dieu justement, Dieu est amour, il fait le don de l’existence d’une manière purement gratuite. Certes, il y a le mal dans le monde, mais Dieu connaît déjà le règne de la justice à venir, il n’est donc pas malheureux. S’il y a du mal, c’est parce que Dieu voulait que l’homme soit libre afin qu’il puisse entretenir une relation d’amour et non de viol avec lui. Or l’homme a utilisé sa liberté pour rejeter Dieu, ce qui fait que le mal s’introduit dans le monde, puisque Dieu est la source du bien. Mais ce mal, comme nous l’avons déjà  dit, n’est que provisoire, il n’entame pas le « moral » de Dieu. Ainsi, il est possible que Dieu soit à la fois bienheureux et bon, créateur, puissant et providentiel bien que le mal existe. »

C.K. : « Dans la Bible, le livre des Actes des Apôtres rapporte une rencontre entre l’Apôtre Paul et les disciples d’Epicure. Mais les épicuriens finissent par rejeter Paul, pourquoi ? »

A.M. : « Tout d’abord il faut nuancer l’échec de cette rencontre : même si la majorité va se moquer de Paul, certaines personnes qui étaient présentes vont s’attacher à lui et croire (Actes 17.32). Cet échec relatif à plusieurs raisons. La première, c’est que Paul parle de Dieu comme du Créateur et du Seigneur de l’univers (Actes 17.24). Une telle chose est évidemment à l’opposé des conceptions des épicuriens, pour qui les dieux sont bienheureux et ne s’occupent que d’eux-mêmes. La seconde, et finalement la plus importante puisque c’est sur ce point précis que les épicuriens vont se moquer de Paul, c’est que le christianisme annonce la résurrection des morts. Les épicuriens disent (cf. Epicure, Lettre à Ménécée sur la morale) que l’on ne doit pas craindre la mort, puisque la mort n’est rien, nous passons de l’être au non-être, il est ridicule de craindre ce qui n’est rien ! De toute manière, l’homme est mortel (il n’est pas un dieu), le mieux est pour lui d’assumer ce fait. L’épicurien est indifférent à la vie comme à la mort, inutile à tenir à la vie excessivement puisque l’on est mortel, d’autant plus que parfois son lot de souffrance devient insupportable, inutile de craindre la mort puisqu’elle n’est rien. Epicure n’hésite à recommander le suicide si l’on ne supporte plus la vie. De son côté, Paul annonce que la vie est un bien, un don de Dieu, et qu’il ne veut pas la mort de l’homme c’est pourquoi il nous ressuscitera ! »

Source: Alexis Mansson

domingo, 9 de janeiro de 2011

Martin Heidegger

Martin Heidegger (1889-1976) was the most important and influential philosopher in the continental tradition in the 20th century. Being and Time, first published in 1927, was his magnum opus. There is no way of understanding what took place in continental philosophy after Heidegger without coming to terms with Being and Time. Furthermore, unlike many Anglo-American philosophers, Heidegger has exerted a huge influence outside philosophy, in areas as diverse as architecture, contemporary art, social and political theory, psychotherapy, psychiatry and theology.
However, because of his political commitment to National Socialism in 1933, when he assumed the position of Rector of Freiburg University in south-western Germany, Heidegger continues to arouse controversy, polemic and much heated misunderstanding.
The hugely important matter of the relation between Heidegger and politics is the topic for another series of blogs entries. Indeed, to my mind, the nature and extent of Heidegger's involvement in National Socialism only becomes philosophically pertinent once one has begun to understand and feel the persuasive power of what takes place in his written work, especially Being and Time.



Being and Time
Being and Time is a work of considerable length (437 pages in the German original) and legendary difficulty. The difficulty is caused by the fact that Heidegger sets himself the task of what he calls a "destruction" of the philosophical tradition. We shall see some of the implications of this in future entries, but the initial consequence is that Heidegger refuses to avail himself of the standard terminology of modern philosophy, with its talk of epistemology, subjectivity, representation, objective knowledge and the rest.
Heidegger has the audacity to go back to the drawing board and invent a new philosophical vocabulary. For example, he thinks that all conceptions of the human being as a subject, self, person, consciousness or indeed a mind-brain unity are hostages to a tradition of thinking whose presuppositions have not been thought through radically enough. Heidegger is nothing if not a radical thinker: a thinker who tries to dig down to the roots of our lived experience of the world rather than accepting the authority of tradition.
Heidegger's name for the human being is Dasein, a term which can be variously translated, but which is usually rendered as "being-there". The basic and very simple idea, as we will see in future entries, is that the human being is first and foremost not an isolated subject, cut off from a realm of objects that it wishes to know about. We are rather beings who are always already in the world, outside and alongside a world from which, for the most part, we do not distinguish ourselves.
What goes for Dasein also goes for many of Heidegger's other concepts. Sometimes this makes Being and Time a very tough read, which is not helped by the fact that Heidegger, more than any other modern philosopher, exploits the linguistic possibilities of his native language, in his case German. Although Macquarrie and Robinson, in their 1962 Blackwell English edition, produced one of the classics of modern philosophical translation, reading Being and Time can sometimes feel like wading through a conceptual mud of baroque and unfamiliar concepts.
The basic idea
That said, the basic idea of Being and Time is extremely simple: being is time. That is, what it means for a human being to be is to exist temporally in the stretch between birth and death. Being is time and time is finite, it comes to an end with our death. Therefore, if we want to understand what it means to be an authentic human being, then it is essential that we constantly project our lives onto the horizon of our death, what Heidegger calls "being-towards-death".
Crudely stated, for thinkers like St Paul, St Augustine, Luther and Kierkegaard, it is through the relation to God that the self finds itself. For Heidegger, the question of God's existence or non-existence has no philosophical relevance. The self can only become what it truly is through the confrontation with death, by making a meaning out of our finitude. If our being is finite, then what it means to be human consists in grasping this finitude, in "becoming who one is" in words of Nietzsche's that Heidegger liked to cite. We will show how this insight into finitude is deepened in later entries in relation to Heidegger's concepts of conscience and what he calls "ecstatic temporality".
Being and Time begins with a long, systematic introduction, followed by two divisions, each containing six chapters. I have just finished teaching the whole book in a 15-week lecture course at the New School for Social Research in New York and I estimate that I spoke for about 2 hours a week. As they say here in New York, just do the math! Therefore, in the following 7 short blog entries, I can only give a taste of the book and offer some signposts for readers who would like to explore further.
The task I have set myself in this series of blogs is to provide a taste of the latter book and hopefully some motivation to read it further and study it more deeply. But once you have read Being and Time and hopefully been compelled by it, then the question that hangs over the text, like the sword of Damocles, is the following: how could arguably the greatest philosopher of the 20th century also have been a Nazi? What does his political commitment to National Socialism, however long or short it lasted, suggest about the nature of philosophy and its risks and dangers when stepping into the political realm?

sábado, 8 de janeiro de 2011

Filosofia em Portugal

A magnífica Torre de Belém
É inegável que têm havido algumas tentativas de aperfeiçoamento dos estudos clássicos em Portugal.

O Decreto-Lei n.º 36 507, de 17 de Setembro de 1947, introduziu no 3.º ciclo liceal o ensino do grego, obrigatório para os candidatos à licenciatura em Filologia Clássica, e o Decreto n.º 37 112, de 22 de Outubro de 1948, fixou o respectivo programa; de modo que, a par e passo do estudo da língua e da literatura latinas, alguns estudantes portugueses beneficiam hoje de uma disciplina, cujo propósito é a «interpretação dos autores gregos» e a «crítica da lição que a sua experiência documenta».

Se, ao cabo dos dois últimos anos do liceu, soletrar um verso de Homero, de Eurípides ou de Aristófanes, uma frase de Platão ou de Demóstenes; se souber classificar os vocábulos nas categorias morfológicas; se puder usar o dicionário de maneira a obter, quando mais não seja, uma versão literal do verso ou da frase de mediana dificuldade sintáctica – o aluno está apto a frequentar com aproveitamento a cadeira de Grego Elementar professada nas Faculdades de Letras. Louvemos, portanto, o intuito do legislador: é óbvio que a reforma facilita singularmente a tarefa do professor universitário. Perante alunos que no liceu adquiriram as primeiras noções de grego, o mestre há-de lembrar os anos em que a necessidade de coordenar os mais elementares conhecimentos práticos de uma língua, com o estudo de difíceis problemas de gramática histórica e comparativa, o forçara a arrostar com o desinteresse consequente da inaptidão.

Menos louvável se nos afigura a sanção legal que a reforma não deixa de conceder às seculares directrizes positivistas do ensino superior da Filosofia nas nossas Faculdades de Letras.



A gloriosa bandeira de Portugal
  Banida de Psicologia sem alma e da Lógica sem espírito, a Filosofia teve que procurar assento nas cadeiras de História, donde o professor consciente da sua missão, ainda poderia reger a leitura meditada e comentada das obras mais significativas dos grandes pensadores. Por isso avaliamos a mágoa do regente da cadeira de História da Filosofia Antiga, que é predominantemente História da Filosofia Grega, ao verificar que, não prescrevendo a obrigatoriedade do grego aos candidatos à licenciatura em ciências filosóficas, a reforma do ensino secundário lhe não deixava esperança de exercer magistério mais proficiente, no sentido de uma exegese esclarecida dos documentos que nos legou a tradição escolar. Chegamos a compreender o sentimento, e a desculpar ressentimentos, quando pensamos que no mesmo instituto funciona um curso de História de Filosofia Medieval, frequentado por alunos que aprenderam latim.

A disparidade nos recursos docentes, resulta em disformidade na cultura de estudantes.
Enquanto o mestre de Filosofia Medieval pode comentar nas suas aulas as lições exemplares dos grandes filósofos da Cristandade, de Scoto, Santo Tomás ou S. Boaventura – o professor de Filosofia Antiga, por lapso do legislador, permanece irremediavelmente sujeito à mera repetição de «resumos» e «manuais», à leitura de colectâneas de textos, traduzidos, para maior inglória da Universidade portuguesa, em idiomas estrangeiros.

Por paradoxal que pareça devemos dizê-lo: o ensino superior, além ou aquém de tudo quanto se possa supor que seja, é também o ensino do aprender, numa Faculdade de Letras, do aprender a ler e a escrever.

A boa leitura é uma arte difícil; exige demorada iniciação. Iniciar o leitor, consiste em aproximá-lo, tanto quanto possível, do escritor: a contemporaneidade seria a perfeição. No limiar da História da Filosofia, o estudante tem que se desvestir dos prejuízos culturais do seu tempo, se quiser compreender a lição autêntica dos grandes pensadores de todos os tempos. A não ser que só pretenda julgar os sistemas antigos e advogar a causa dos modernos... Mas, nem a Filosofia é a advocacia do presente, nem a História o tribunal do passado.
No ensino universitário, o recurso à «fontes» é, pois, mister urgente, e os textos originais são insubstituíveis. E como podemos observar Portugal está há anos luz a frente, porque poucos cursos de graduação de Filosofia no Brasil oferecem, nem que seja o conhecimento básico do idioma grego.

sexta-feira, 7 de janeiro de 2011

Mon Cher Antoine

Mon Cher Antoine
                                                             

Antoine-Jean-Baptiste-Marie-Roger Foscolombe de Saint-Exupéry filho do conde e condessa de Foscolombe (29 de junho de 1900, Lyon - 31 de julho de 1944, Mar Mediterrâneo) foi um escritor, ilustrador e piloto da Segunda Guerra Mundial.
Faleceu durante uma missão de reconhecimento sobre Grenoble e Annecy. Em 3 de novembro, em homenagem póstuma, recebeu as maiores honras do exército. Em 2004, os destroços do avião que pilotava foram achados a poucos quilômetros da costa de Marselha. Seu corpo jamais foi encontrado.
Suas obras foram caracterizadas por alguns elementos em comum, como a aviação, a guerra. Também escreveu artigos para várias revistas e jornais da França e outros países, sobre muitos assuntos, como a guerra civil espanhola e a ocupação alemã da França.
Um grande clássico da literatura mundial

No entanto, deve-se dar uma atenção a este último, O pequeno príncipe (O Principezinho, em Portugal) (1943), romance de maior sucesso de Saint-Exupéry. Foi escrito durante o exílio nos Estados Unidos, quando fez visitas ao Recife. E para muitos era difícil imaginar que um livro assim pudesse ter sido escrito por um homem como ele.
O pequeno príncipe é uma obra aparentemente simples, mas, apenas aparentemente. É profunda e contém todo o pensamento e a "filosofia" de Saint-Exupéry. Apresenta personagens plenos de simbolismos: o rei, o contador, o geômetra, a raposa, a rosa, o adulto solitário e a serpente, entre outros. O pequeno príncipe vivia sozinho num planeta do tamanho de uma casa que tinha três vulcões, dois ativos e um extinto. Tinha também uma flor, uma formosa flor de grande beleza e igual orgulho. Foi o orgulho da rosa que arruinou a tranqüilidade do mundo do pequeno príncipe e o levou a começar uma viagem que o trouxe finalmente à Terra, onde encontrou diversos personagens a partir dos quais conseguiu descobrir o segredo do que é realmente importante na vida.
É uma obra que nos mostra uma profunda mudança de valores, que ensina como nos equivocamos na avaliação das coisas e das pessoas que nos rodeiam e como esses julgamentos nos levam à solidão. Nós nos entregamos a nossas preocupações diárias, nos tornamos adultos de forma definitiva e esquecemos a criança que fomos.


O Pequeno Príncipe - Antoine de Saint-Exupéry

O Pequeno Príncipe foi escrito e ilustrado por Antoine de Saint-Exupéry um ano antes de sua morte, em 1944. Piloto de avião durante a Segunda Grande Guerra, o autor se fez o narrador da história, que começa com uma aventura vivida no deserto depois de uma pane no meio do Saara. Certa manhã, é acordado pelo Pequeno Príncipe, que lhe pede: "Desenha-me um carneiro"? É aí que começa o relato das fantasias de uma criança como as outras, que questiona as coisas mais simples da vida com pureza e ingenuidade. O principezinho havia deixado seu pequeno planeta, onde vivia apenas com uma rosa vaidosa e orgulhosa. Em suas andanças pela Galáxia, conheceu uma série de personagens inusitados – talvez não tão inusitados para as crianças!
Um rei pensava que todos eram seus súditos, apesar de não haver ninguém por perto. Um homem de negócios se dizia muito sério e ocupado, mas não tinha tempo para sonhar. Um bêbado bebia para esquecer a vergonha que sentia por beber. Um geógrafo se dizia sábio mas não sabia nada da geografia do seu próprio país. Assim, cada personagem mostra o quanto as “pessoas grandes” se preocupam com coisas inúteis e não dão valor ao que merece. Isso tudo pode ser traduzido por uma frase da raposa, personagem que ensina ao menino de cabelos dourados o segredo do amor: “Só se vê bem com o coração. O essencial é invisível aos olhos”.
Antoine de Saint-Exupéry via os adultos como pessoas incapazes de entender o sentido da vida, pois haviam deixado de ser a criança que um dia foram. Entendia que é difícil para os adultos (os quais considerava seres estranhos) compreender toda a sabedoria de uma criança.
Desta fábula foram feitos filmes, desenhos animados, além de adaptações. Muitos adultos até hoje se emocionam ao lembrar do livro. Talvez porque tenham se tornado “gente grande” sem esquecer de que um dia foram crianças.
Principais Obras

O aviador (1926);
Correio do Sul (1928);
Vôo Noturno (1931);
Terra de Homens (1939);
Piloto de Guerra (1942);
O Pequeno Príncipe (br) - O Principezinho (pt) (1943).
Cidadela (1948)-
Cartas ao Pequeno Príncipe


"Cher Antoine,
Je suis vraiment desolé mais je ne peux pas partir avec toi.
Du 20 au 24 je dois travailler, j'ai 4 jour de congé.
Je vais á  la campagne. Je voyage en train pour le montagnes, c'est un drôle de chemin! Je vais á  la plage avec des amis (des amis!!). Je vais faire du sport, je vais fair du ski!"
- Feito pra mim, bom pra você. Deixa mudar e confundir!
- Deixa de lado o que se diz. Tem no mercado, é só pedir!...
- Me faz chorar... e é feito pra rir.

The Philosopher King

Plato and Socrate
It will be possible then, and only then, when kings are philosophers or philosophers kings.

The philosopher desires all knowledge. Justice, beauty, good, and so on are single, though their presentation is multiplex and variable. Curiosity about the multiplex particulars is not desire of knowledge, which is of the one constant idea--of that which is, as ignorance is of that which is not. What neither is nor is not, that which fluctuates and changes, is the subject matter of opinion, a state between knowledge and ignorance. Beauty is beauty always and everywhere; the things that look beautiful may be ugly from another point of view. Experience of beautiful things, curiosity about them, must be distinguished from knowledge of beauty; the philosopher is not to be confounded with the connoisseur, nor knowledge with opinion. The philosopher is he who has in his mind the perfect pattern of justice, beauty, truth; his is the knowledge of the eternal; he contemplates all time and all existence; no praises are too high for him.
The Philosopher King
"No doubt; still if that is so, why do philosophers always show themselves either fools or knaves in ordinary affairs?"

A ship's crew which does not understand that the art of navigation demands a knowledge of the stars will stigmatise a properly qualified pilot as a star-gazing idiot, and will prevent him from navigating. The world assumes that the philosopher's abstractions are folly, and rejects his guidance. The philosopher is the best kind of man; the corrupted philosopher is the worst; and the corrupting influences brought to bear are irresistible to all but the very strongest natures. The professional teachers of philosophy live not by leading popular opinion, but by pandering to it; a bastard brood trick themselves out as philosophers, while the true philosopher withdraws himself from so gross a world. Not in the soil of any existing state can philosophy grow naturally; planted in a suitable state, her divinity will be apparent.

I need no longer hesitate to say that we must make our guardians philosophers. The necessary combination of qualities is extremely rare. Our test must be thorough, for the soul must be trained up by the pursuit of all kinds of knowledge to the capacity for the pursuit of the highest--higher than justice and wisdom--the idea of the good.

The good is to the intellectual faculty what the sum is to that of vision; it is the source and cause of truth, which is the light whereby we perceive ideas; it is not truth, nor the ideas, but above them; their cause, as the sun is the source of light and the cause of growth.

Again, the material things with which the eye is concerned are in two categories--the copies, reflections or shadows of things, and actual things. Correspondingly the things perceived by the intellect are in a secondary region--as the mathematical--where everything is derived from hypotheses which are assumed to be first principles; or in a supreme region, in which hypotheses are only the steps by which we ascend to the real ultimate first principles themselves.

And it will follow further that the mind has four faculties appropriate to these four divisions, which we call respectively pure reason understanding, conviction and perception of shadows; the first pair being concerned with being, the field of the intellect; the second pair with becoming, the field of opinion.

La Foi et La Raison

Le magnifique Maïmonide
Maïmonide, comme plus tard saint Thomas d’Aquin, entreprend de réconcilier la foi et la raison, en particulier dans la recherche de la connaissance de Dieu, en utilisant la méthode de contradiction. D’après certains historiens, cette entreprise semble avoir échoué. Charles Mopsik a tenté d’exhumer cette œuvre majeure du musée où elle végétait, en modernisant quelque peu la traduction de Salomon Munk : suppression des notes abondantes et des commentaires de celui-ci, tout en conservant les explications indispensables, transcription en caractères latins des multiples expressions hébraïques, ajout de titres aux différents chapitres, rectification de tournures de phrases datant du siècle dernier, et surtout, à la suite du Guide, publication de la traduction du Traité des huit chapitres qui constitue un important complément, bien que resté longtemps introuvable, enfin un index général, très utile pour retrouver les thèmes des deux œuvres. Cela fait un gros volume que tout philosophe se doit d’étudier de près.
     Incontestable figure du judaïsme rabbinique et, en même temps, philosophe formé aux rigoureuses méthodes aristotéliciennes, Maïmonide propose, dans la seconde moitié du XIIe siècle, une religion naturelle, épurée des superstitions, en rationalisant l’étude de la Bible et du Talmud qu’il dégage ainsi de l’autorité et des dogmes des institutions juives, afin de combler l’écart entre la tradition religieuse et le développement scientifique de son temps. C’est ainsi qu’il admet un accord entre Aristote et les rabbins à propos de l’existence de Dieu et du gouvernement des créatures, donnant de préférence raison au premier au sujet du commencement et de l’éternité du monde. L’ange est un être spirituel, un dieu, donc un intermédiaire entre Dieu et les hommes, notion que nous retrouvons plus forte et plus vivante dans la philosophie iranienne et, naturellement, dans la théologie catholique. Ses explications de la loi divine et des prophéties, par exemple, sont extrêmement curieuses et peuvent être, en toute rigueur, acceptées par les exégètes modernes : sens allégorique de la prophétie, style figuratif des prophètes dont parlera Pascal, Dieu comme cause directe de tout, le mal comme privation du bien, etc. Nous retrouvons les mêmes thèmes appuyés des mêmes concepts chez les grands scolastiques du XIIIe siècle.
     Le Traité des huit chapitres synthétise l’éthique aristotélicienne et la morale juive traditionnelle. C’est en fait un traité de psychologie et de psychothérapie. Maïmonide parle de l’âme humaine et de ses facultés, des maladies de l’âme et de leur traitement, de l’homme vertueux et du sage, enfin du naturel de l’homme comme prédisposition, avec entière liberté.
     Le but ultime de Maïmonide est d’atteindre la vraie sagesse qui, dans un sens personnaliste, est recherche de la perfection de l’homme à la fois intellectuellement et moralement, c’est-à-dire par la connaissance des vérités philosophiques et par le respect de la Loi. Une telle perfection se rattache donc à l’essence de la personne puisqu’elle est conforme à son âme et à la constitution de son corps, en nous permettant de « concevoir des choses intelligibles qui puissent nous donner des idées saines sur les idées métaphysiques », la fin dernière étant pour l’homme de connaître Dieu et d’imiter ses actions. L’instauration d’une société réellement humaine en dépend. Nous découvrons du même coup l’originalité, la puissance et la modernité du projet maïmonidéen. Les courtes préfaces de Claude Birman et de Franklin Rausky sont à cet égard significatives.